À Dubaï, un résident étranger peut bénéficier d’un taux d’imposition sur le revenu de 0 %. Les démarches pour obtenir un visa de travail ou d’investisseur y sont considérablement simplifiées par rapport à celles pratiquées dans la plupart des grandes villes occidentales. La législation locale offre aussi un cadre légal favorable à l’activité en ligne et à l’entrepreneuriat numérique.
Les réseaux sociaux y prospèrent sans restriction majeure, attirant chaque année de nouveaux créateurs de contenus venus de France, d’Europe ou d’Asie. Pourtant, ce choix comporte des contraintes spécifiques, souvent ignorées par les observateurs extérieurs.
Dubaï, nouvel eldorado des influenceurs : comprendre l’attrait grandissant
Le mouvement ne faiblit pas : de plus en plus d’influenceurs français font leurs valises pour Dubai, fascinés par les multiples atouts de cette ville des Émirats arabes unis. Tous les profils sont concernés : qu’ils aient ouvert la voie ou qu’ils se lancent tout juste, les créateurs de contenus s’y pressent. Cyril CRCA, Caroline Receveur, Nabilla, Jessica Thivenin, Jazz, Maeva Ghennam, Farhana Bodi : chacun d’eux a choisi l’expatriation à Dubai pour booster sa visibilité, développer son image ou lancer sa propre marque.
Les raisons de ce choix dépassent largement la question fiscale. La sécurité est citée en priorité par ceux qui ont franchi le pas. Pour de nombreux parents, l’éducation des enfants entre aussi dans l’équation : écoles internationales à la réputation solide, diversité culturelle, et accès rapide à l’Europe pour maintenir les relations professionnelles et familiales.
Le quotidien sur place s’organise autour d’une communauté francophone structurée. Agences, réseaux d’entraide, événements : tout est en place pour accélérer les opportunités pro et faciliter l’adaptation. L’écosystème digital, particulièrement dynamique, attire autant qu’il propulse. Et pour certains, la possibilité de préserver un peu d’anonymat, loin des caméras hexagonales, fait la différence. Jessica Thivenin, elle, apprécie les espaces préservés, loin du tumulte médiatique, où la tranquillité n’est plus un luxe mais une réalité accessible.
Voici les principaux arguments avancés par ceux qui ont sauté le pas :
- Fiscalité avantageuse : absence d’impôt sur le revenu
- Cadre de vie sécurisé : quartiers fermés, surveillance renforcée
- Inspiration et réseau : écosystème dynamique, nombreuses agences et marques françaises
- Proximité avec l’Europe : vols directs et rapides
Loin de l’effet de mode, Dubai s’impose comme un terrain de jeu concret pour ceux qui veulent voir grand, aussi bien sur les réseaux qu’en dehors.
Quels avantages fiscaux et professionnels font la différence ?
Impossible de passer à côté : la fiscalité avantageuse de Dubai change la donne pour les influenceurs venus de France. Ici, l’absence d’impôt sur le revenu permet de voir ses gains, qu’ils proviennent des placements de produits, des collaborations avec des marques ou des revenus générés par les plateformes sociales comme Instagram ou YouTube, conservés presque intacts. La rentabilité des activités digitales s’envole.
Pour les créateurs qui multiplient les sources de revenus (chaînes YouTube, marques personnelles, contrats avec des agences comme POWER AGENCY), Dubai devient un véritable accélérateur. L’investissement dans de nouveaux projets se fait sans être freiné par la fiscalité française. Les opportunités professionnelles se développent aussi grâce à la présence d’un réseau international : entrepreneurs, influenceurs, investisseurs se croisent et collaborent sans frontières.
La communauté francophone, bien implantée, contribue à cette dynamique. Agences spécialisées, gestionnaires de réseaux sociaux, vivier de talents : tout s’imbrique pour offrir un environnement où la croissance ne connaît pas de plafond.
Quelques-uns des leviers qui font la différence :
- Absence d’impôt sur le revenu
- Réseau d’agences et de marques internationales
- Accès simplifié à des plateformes mondiales
- Capacité à diversifier ses activités
Résultat : les influenceurs structurent leur activité autour d’une vision globale, portés par un environnement où l’expansion est la règle plutôt que l’exception.
Vivre à Dubaï ou ailleurs : styles de vie, opportunités et réalités au quotidien
Dubai s’est hissée au rang de référence pour les influenceurs en quête de sécurité, de qualité de vie et d’un accès facile à l’Europe. Des figures telles que Cyril CRCA, Caroline Receveur ou Nabilla mettent en avant un contexte cosmopolite, une ambiance portée par une communauté francophone dynamique, des infrastructures dernier cri et une atmosphère qui inspire à entreprendre. La diversité culturelle et la présence d’écoles internationales attirent aussi bien les familles que les jeunes créateurs de contenu.
Cependant, Dubai n’a pas le monopole de l’attractivité. Los Angeles conserve son pouvoir d’attraction auprès de ceux qui souhaitent évoluer au cœur d’un réseau mondial : la Hype House en est un exemple frappant, rassemblant influenceurs et créateurs autour de projets communs. Bali séduit par son état d’esprit libre, son coût de la vie abordable et son ambiance créative. Berlin attire par son effervescence artistique, tandis que Tulum ou Mexico City, au Mexique, s’imposent comme des hubs digitaux bouillonnants.
| Ville | Atouts majeurs | Communautés |
|---|---|---|
| Dubaï | Sécurité, fiscalité, inspiration | Francophones, entrepreneurs |
| Los Angeles | Réseau mondial, créativité, lifestyle | Hype House, Team 10 |
| Bali | Dépaysement, coût modéré, liberté | Créateurs nomades |
| Tulum | Bohème, plages, vie festive | Influenceurs, voyageurs |
Le quotidien varie sensiblement selon la destination : à Dubai, tout va très vite, l’exposition médiatique est forte, mais il reste possible de préserver son intimité. À Bali, la vie prend un rythme plus doux, propice à la création et à l’entraide entre pairs. Chaque influenceur ajuste sa trajectoire selon ses envies : sécurité, développement professionnel, cadre de vie ou recherche d’inspiration.
Les défis à anticiper avant de s’installer dans l’émirat
Si Dubai fait rêver pour ses opportunités et son cadre de vie, il ne faut pas négliger les réalités concrètes à prendre en compte avant de s’y installer. L’émirat impose une adaptation rapide à ses règles : procédures de visa, choix d’un statut professionnel adapté, respect strict du cadre administratif. Impossible de s’installer durablement sans se plier à ces exigences, parfois plus pointues qu’en Europe.
La vie sur place, hyper connectée, garantit une sécurité rare, mais impose aussi une certaine réserve pour protéger sa sphère privée. Les familles, à l’image de Caroline Receveur ou Nabilla, doivent s’adapter au système éducatif international et aux différences culturelles, parfois déstabilisantes. Le coût de la vie, bien que souvent inférieur à celui des grandes capitales européennes, nécessite une gestion attentive, de l’immobilier aux services du quotidien.
Créer du contenu à Dubai implique également de composer avec un environnement digital compétitif. Les influenceurs doivent jongler entre les attentes de leur audience, la législation locale sur la publicité, et les conditions des partenariats avec les marques. Voici les aspects à surveiller de près :
- Formalités administratives : visa résident, permis de travail
- Vie familiale : écoles internationales, intégration
- Réglementation digitale : placements produits, encadrement des contenus
- Coût de la vie réel : services, santé, logement
Derrière l’image d’une vie glamour, la réussite à Dubai repose surtout sur la capacité à anticiper et maîtriser ces réalités. Ceux qui s’y préparent sérieusement transforment l’expatriation en véritable tremplin. Les autres risquent de découvrir, parfois à leurs dépens, que le rêve se construit surtout loin des projecteurs.


